Textes d'inspiration maldororienne

Nous ne choisisons pas le jour de notre naissance, pourquoi ne choisirons nous pas le jour de notre mort en avance ? Quand la vie ne nous apparait pas vitale, la sombre folie s'exprime dans notre mental. Les armes de la peur nous apportent le choix, le macadam des horreurs vient réchauffer notre froid. L'oxygène des ladies-bromures m'empêche de respirer, comme des soudures qui ne me feraient que de me brûler. Peu à peu la marque sur mon poignet de la taillade se remarque et fait oublier la poudre et ma paille.	Je me sens mal quand je suis réveillé, je suis bien pâle comme un mort-né. La nuit les cauchemars s'enchainent, le jour mes songes blafards, dans ma tête se déchainent. Le rêve de rester gravé dans la mémoire de mes proches, pour plus que l'éternité rester marqué dans leurs caboches. Le grand soir approche, fini mes amertumes, enfin l'espoir qui se dessine dans mes embrumes. Ca y est le passage à l'acte est fait, quel joli spectacle en effet.
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Tes yeux rivés vers le vide Ton visage expressif Tes pensées invalides Ton coeur à vif Tu penses au suicide Ce désir interdit Cet homicide Plus fort que la vie Tes sentiments livides Cette solitude Ton air humanoïde Par habitude L'expulsion L'intolérance L'incompréhension Plus de patience !	La Passion Le jour " J " La réaction Et ça surgit Le coup est parti Le bruit du " Pan ! " Ici ton corps git Au milieu de ton sang Le souvenir à jamais gravé Dans nos mémoires Ton but inavoué Au revoir !